Le mécénat artistique, une alternative au financement public de la culture ?

mécénat artistique

Le monde culturel et artistique a besoin de financement pour se développer. Depuis quelque temps, le mécénat est devenu la source de financement la plus utilisée par les établissements culturels. Ce type de financement est encore récent dans l’univers de la culture. Le gouvernement essaie encore de mieux encadrer cette filière pour aider dans la réalisation d’œuvres culturelles et artistiques. Il est donc important de connaître toutes les informations sur le mécénat artistique et culturel.

 

Qu’est-ce que le mécénat artistique ?

 

Le mécénat était une pratique très courante à l’époque de la Renaissance. Des hommes d’affaires, appelés mécènes, finançaient des artistes. Cela a permis à la réalisation de nombreuses œuvres d’art qu’il est toujours possible de voir actuellement. Des siècles plus tard, le concept est toujours d’actualité. Il a même été intégré dans la politique du ministère de la Culture pour aider dans le financement des projets artistiques et culturels. En fait, en 2003, le mécénat d’art et culturel a pris une autre dimension. Une loi a été créée pour encadrer le mécénat. Ce dernier est donc devenu un dispositif d’aide financière et matérielle à tout organisme d’intérêt général. À la différence d’un sponsoring, aucune contrepartie ne doit être imposée au bénéficiaire du mécénat. Le fait d’élargir le mécénat au domaine culturel et artistique est un grand changement dans ce domaine. C’est pour cette raison que de nombreux fonds de dotation ont vu le jour comme fondsdotationweiss.com. Le mécénat est devenu une vraie alternative au financement public de la culture et de l’art. Comme à la Renaissance, l’objectif est de promouvoir les œuvres culturelles et artistiques.

 

Quelles sont les différentes formes de mécénat ?

 

Actuellement, il existe différents types de mécénat. Vous avez le mécénat financier. Il s’agit de la forme la plus répandue dans le milieu culturel. Les entreprises mécènes choisissent cette forme, car elle est plus facile à mettre en place. En plus, cela permet de faciliter le calcul pour la réduction d’impôt. De nombreux avantages fiscaux sont offerts aux entreprises donatrices. En effet, la loi Aillagon accorde aux entreprises mécènes assujetties une réduction qui peut atteindre les 60 %. Le mécénat d’art et culturel attire chaque année de nombreuses entreprises qui veulent financer ce domaine particulier. Il existe également d’autres formes de mécénat qui peuvent être utilisées. Même si elles ne représentent qu’une infime partie du mécénat, elles présentent de nombreux avantages pour les bénéficiaires. Vous avez le mécénat de compétences qui peut être très utile pour les organismes en manque de personnels qualifiés. Cependant, il faut un peu de temps pour la mise en place d’un tel dispositif. Il y a aussi le mécénat en nature. Cela permet d’offrir des dons de matériels pour les bénéficiaires. Mais le problème est qu’il est difficile de faire une évaluation des biens pour la réduction d’impôts. Il y a aussi le mécénat technologique.

 

Quels sont les inconvénients du mécénat culturel ?

 

Depuis quelques années, le milieu culturel s’est beaucoup appuyé sur le mécénat comme source de financement principale. Le problème est que des crises peuvent frapper à tout moment les entreprises mécènes. Cela peut fragiliser le mécénat d’art et de culture. Le financement varie donc en fonction de la conjoncture économique. En d’autres termes, le mécénat présente quelques risques tant pour l’entreprise mécène que le bénéficiaire lui-même. Pour éviter une rupture brutale du financement, les entreprises à activités culturelles doivent chercher d’autres sources de financement en complémentaires. En général, le financement public reste la solution la plus sûre. Cependant, cette aide varie en fonction de la politique choisie par le gouvernement. Il est possible que le budget alloué à la culture puisse être élevé ou très faible. Mais pour offrir un environnement sans risque, l’État cherche à établir une charte qui permet de mieux encadrer le mécénat culturel.


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